Vaincre le Mal, anéantir la tentation dans ses propres flammes, voici un affrontement qui revient souvent dans la culture des hommes. Mais concrètement, qu’est-ce que le Mal, et comment peut-on lutter face à lui ? Comment faire le Bien ?
Qu’est-ce que le Mal ? Qu’est-ce que le Bien ?
Les notions de bien et de mal ont souvent des frontières très floues. Ces entités s’entremêlent, les âmes basculent de l’une à l’autre, et c’est ainsi que la vie suit son cours. Cependant, ne peut-on pas dégager une idée claire de ces notions ? (pour comprendre la frontière du bien et du mal, lisez cette légende)
Ce qui compte le plus dans l’univers, c’est la vie. Car c’est à travers cette vie que Dieu ressent le monde. C’est au travers de temples organiques que le monde existe en lui-même. Faire le Mal revient à détruire cette vie, à lui nuire d’une quelconque façon ; l’être qui bascule fait de la vie un enfer. A contrario faire le Bien, c’est défendre la vie sous ses formes les plus pures, défendre le paradis sur terre (je développe la notion du paradis et de l’enfer dans cet article).
Comment vaincre le Mal
De la guerre aux mauvaises actions individuelles, le Mal a tendance à s’immiscer dans les failles. Dès qu’Il perçoit une faiblesse, il s’introduit et prend possession de l’individu. Cette faiblesse peut provenir d’une douleur ou d’un besoin ; un être ayant subi des traumatismes paraît tel un bâtiment en ruine, portant en lui de profondes brèches, autant d’entrée pour le Mal.
Une personne s’apprêtant à nuire au groupe dans sa totalité pour en tirer des bénéfices personnels doit être stoppée, autrement le Mal l’emporte. Si tu te défends avec force, que tu es sans faille, le Mal ne peut se répandre car alors il fait face à un mur qui le brise. Si tu es faible, criblé de failles, il pénétrera par ces brèches et se répandra à travers toi. Défendre le Bien n’est pas passif, il faut consolider son corps et son esprit. Il faut être impénétrable.
Comment faire le Bien ?
Par ailleurs, les armes du Bien ne sont pas les mêmes que celles du Mal. La lutte du Bien et du Mal n’est pas épée contre épée. Le Bien doit se consolider, se barricader afin d’empêcher le mal de se répandre. Pour faire le Bien, il faut user du pardon, cette qualité permettant de rejeter le Mal qui est déjà en nous, ceci sans le laisser nous corrompre (découvrez le chemin du pardon).
En faisant de son corps un temple pur on anéantit le mal, car alors il ne peut se répandre par nous. Cette puissance et ce calme désarme le démon, qui se retrouve confronté à ses propres faiblesses. Puis enfin, celui-ci est achevé par sa propre honte, et commence, s’il en est capable, une profonde rédemption. Le chemin du Bien est de stopper le Mal, de lui pardonner pour ne pas être perverti et sombrer dans une vengeance stérile. Lui pardonner sans oublier de le neutraliser, de façon à ce que cette perversion ne puisse plus détruire le monde.
Ce n’est pas anodin si l’on dit : « faire le Bien« . La sagesse des peuples a compris que le bien, comme l’amour, se construit. Il se fait, se consolide, se renforce, et c’est ainsi qu’il met en déroute le Mal. Celui qui choisit le Bien devient un rempart, un bouclier face à l’épée. C’est la protection contre l’agression.
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Vérène Schaeffer
Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
Que le fait que tu sois traité avec méchanceté ne t’induise pas à faire le mal. Tu surmonteras le mal par le bien si, en rendant le bien pour le mal, tu transformes une relation d’hostilité en une relation d’amour. Ainsi, tu sortiras victorieux de la lutte ; car les armes que tu utilises sont spirituelles et non charnelles ; et ta victoire est la victoire de Dieu.