La culture de l'esprit

Jésus qui marche en paix

Le pouvoir de la confession, hypocrisie ou miracle ?

L’action de se confesser, revient à confier une part de notre âme à Dieu, en passant généralement par l’intermédiaire d’un prêtre. Ensuite, selon ce que les faits inspirent au confesseur, celui-ci peut absoudre le pécheur. L’individu est alors purifié et devient pénitent. Il se rachètera auprès de la société par sa résurrection. Persistant depuis des siècles, cette confession chrétienne porte les âmes. Il peut sembler facile de se confesser, mais qu’en est-il réellement ?

La confession chrétienne contre le péché

La confession n’existe que par sa cause : le péché. Le péché est une offense faite à Dieu, aux lois divines. Si l’on considère que les lois divines sont les lois naturelles, un péché est ce qui nuit à la vie et s’en écarte. L’avare conserve ses possessions pour se rassurer tandis que les lois naturelles imposent que tout se transforme en permanence. L’orgueilleux fait de sa vie une priorité, en oubliant que nous sommes tous frères, étant chacun un fragment pensant de l’univers (je développe cette pensée dans cet écrit).

citation jésus christ vous êtes tous frères

Plutôt que de marcher sur les sentiers de sa croyance, le pécheur s’en écarte par ses actions. D’une façon ou d’une autre l’égaré s’en aperçoit, et décide de se racheter. C’est alors que démarre le long parcours de la rédemption (cet article décrit la rédemption).

Le processus de la confession chrétienne

La confession provient de la miséricorde chrétienne, c’est-à-dire que le rachat est possible. Le monde peut pardonner à condition que le pécheur expie ses fautes, et marche sur les sentiers de la pénitence.

La confession chrétienne est un rappel à l’ordre, si le confessé vient au prêtre avec une véritable contrition et une volonté de pénitence, alors là et seulement là le prêtre peut accorder l’absolution, c’est-à-dire le pardon des péchés (pour bien comprendre la force du pardon, lisez cet article). Le pardon sert à panser la plaie, afin que celle-ci cicatrise, et qu’enfin le pénitent puisse revenir à la vie. La simple action de se confier permet généralement de se sentir mieux, c’est un point de rupture de la douleur, au moment duquel on se libère du jugement d’autrui et des terreurs, pour extérioriser le mal agissant en nous.

se libérer par la confession chrétienne

La confession est un chemin de foi, qui, partant d’un péché, purifie l’âme et l’élève jusqu’à la rédemption. Ceci en passant par la contrition et la pénitence, deux états nécessaires à la remise en question profonde. Il y a donc un processus à respecter avant d’obtenir le pardon total de Dieu, ou de la vie, c’est-à-dire de revenir à un état de la matière stable où l’on ne subit plus les conséquences de ses actes passés. Nul prêtre ne devrait accorder l’absolution au hasard. Si l’un d’eux lave les péchés d’un être qui manque de sincérité, il ne fait qu’encourager le mal à persister. Car l’individu mauvais, étant purifié, souillera à nouveau son âme sans ressentir la contrition, tant nécessaire au changement d’état d’esprit.

Pourquoi se confesser ?

Derrière cet acte de foi, il y a une réalité bien physique à la confession. De façon générale, nos coutumes et croyances sont des outils utilisés par Dieu, pour stabiliser la société et l’entrainer en avant. Avant la confession il y a un péché qui est commis, de ce péché découlent des conséquences qui déstabilisent la société en créant des tensions. Arrive un seuil où l’individu ne peut plus supporter ces tensions, et ressent alors un besoin impérieux de se confier. C’est ici que la confession rentre en jeu. Le pécheur se confie au prêtre, et si sa volonté de rachat est réelle, le prêtre use de ses pouvoirs pour apaiser les craintes du pécheur. Le pécheur démarre alors une véritable rédemption, et à terme réintègre la société sans en être définitivement banni.

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jésus portant la couronne d'épines

La confession est donc avant toute chose, en dehors de toutes considérations religieuses, un outil merveilleux de stabilisation de la société. C’est d’ailleurs pourquoi de nos jours, les incroyants se confient au psychologue, qui reprend le rôle du prêtre. En effet, il écoute la peine, et guide l’âme jusqu’à ce qu’elle puisse vivre en paix. Ces traitements psychologiques sur une échelle micro sont donc nécessaires aux sociétés. Sans ceux-ci, les répercussions de tout ce chaos à une échelle macroscopique serait colossal.

Laver son âme de la culpabilité

La vie s’acharne sur certaines âmes ; tourmentées, celles-ci pensent alors être la cause de toutes leurs souffrances. Pourtant, en bien des cas, la condition humaine ne peut défier la volonté divine (cette nouvelle vous permettra d’étudier ce sujet). Comment peut-on refuser à ces personnes là ce qui leur apporterait un apaisement ? C’est pourquoi la confession chrétienne est si importante, car le bon prêtre peut, par sa sagesse, prononcer le verbe guérisseur. Le souffrant approche avec comme seul défense sa foi, et le prêtre par le rituel embrase cette foi qui agit alors comme un calmant. Les larmes coulent, et la douleur s’efface. La confession vient sublimer, et va de pair, avec un travail intérieur. Un cheminement qui entraine l’être vers une remise en question profonde. Un combat qui force chacun à porter sa propre croix.

Tous ceux qui pour des raisons « rationnelles », incitent les hommes à perdre la foi, se font bourreaux et assassins s’ils n’apportent d’autres solutions. Car celui qui souffre et se maintient en vie par la foi, doit-on l’en priver ? Ce qui est bon pour soi, ne l’est pas forcément pour un autre. Les besoins de chacun diffèrent. Peut-on refuser un pansement à un blessé ? L’action du prêtre est ce pansement, ces mots sont sacrés car ils aident le confessé à se libérer du mal. Le sacré est ce qui se rapporte aux choses les plus élevées ici bas, alors soigner une âme n’en fait-il pas parti ? Panser l’agencement moléculaire divin qui fait penser la matière, c’est ça le pouvoir de la confession. La confession fait vibrer la vie.

Peut-on se confesser sans prêtre ?

La confession sans prêtre est-elle possible ? Elle nécessite de s’écouter intérieurement, d’écouter ses péchés, puis enfin de se pardonner de les avoir commis. Du moment que le repentant passe d’un état de péché, à un état de rédemption, l’acte de confession est accompli. Il est donc possible de communiquer en soi-même avec Dieu (l’univers résonnant en nous), sans intermédiaire, et avec sincérité.

jésus portant sa croix accompagné d'un texte à propos de la confession : 
la confession sublime un travail intérieur, c'est un processus qui amène chacun à porter sa propre croix

N’oublions pas que si la foi amplifie la confession et apaise, elle est avant tout un outil permettant une remise en question personnelle, et en définitif une stabilisation de la société.

Prêtres comme psychologues sont des intermédiaires, mais la discussion avec Dieu, les peines, les contritions, s’expriment en nous. Et c’est ce travail personnel, qui demande à être fait. Celui qui se confesse en oubliant cette vérité, ne sera jamais purifié de ses péchés ; tandis que celui qui se confesse à lui-même, et réalise ce travail de profondeur, trouvera la paix.


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  1. Vérène Schaeffer

    La confession est un trésor de l’âme qui favorise une relation profonde avec Dieu.

  2. Vérène Schaeffer

    Se confesser c’est accepter de mettre à nu son cœur et sa vérité devant le cœur transpercé de Jésus, et d’établir une connexion entre ces deux cœurs, pour qu’il me donne ce que je n’arrive plus à donner. Le critère d’une bonne confession, c’est quand la personne arrive à pardonner. S’être bien confessé, c’est devenir capable de pardonner ce qui serait impossible à pardonner sans la conscience profonde d’avoir soi-même été pardonné.

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