Le destin est une entitĂ© Ă laquelle on ne peut Ă©chapper. Il est l’influence qui dirige notre vie, l’ensemble des stimulations que nous avons reçues et recevrons. MĂȘme si nous prenons connaissance de ce destin, nous ne faisons qu’accomplir ce mĂȘme destin qui Ă©tait de connaitre notre destin. Donc sur une Ă©chelle cosmique, le destin est inaltĂ©rable, inĂ©branlable. Cependant, de notre Ă©chelle terrestre nous le percevons.
Qu’est-ce que le destin ?
Notre perception humaine du destin nous incite Ă employer des termes comme : “suivre son destin“. Ce qui sous entend que nous en avons le contrĂŽle. Ce qui est rĂ©el de notre point de vue, et mĂȘme nĂ©cessaire. Cependant sur une Ă©chelle divine, le destin est une entitĂ© immuable, imperturbable.

En effet, si nos dĂ©cisions sont forgĂ©es par notre gĂ©nĂ©tique et par les stimulations que notre organisme perçoit au cours de sa vie, nous ne sommes pas maĂźtres de notre destin. En revanche, la vie a souhaitĂ© que nous en ayons l’illusion, donc de notre perception subjective le destin est bel et bien rĂ©el, et nous pouvons l’influencer. D’oĂč l’importance humaine de la phrase : “accomplir son destin“.
Cette locution signifie qu’une personne prend la dĂ©cision de devenir ce qu’elle doit ĂȘtre. Qu’Ă un moment donnĂ© de sa vie se fait une bascule, qui l’entraine vers sa rĂ©alisation (c’est ainsi que JĂ©sus se dĂ©cida Ă agir). DĂšs cet instant les doutes et les tourments s’estompent pour laisser place Ă une ferme rĂ©solution. C’est la sortie du brouillard qui, trop longtemps a voilĂ© notre vue.
Fuir son destin
Fuir son destin revient Ă fuir une part de soi-mĂȘme, en quelque sorte Ă amputer son Ăąme (notre souffle de vie) d’un fragment qui lui est cher. Mais l’Ăąme est coriace, et sans cesse nous rappelle ce pourquoi nous sommes lĂ . Une frustration grandit, le vent se lĂšve, puis un jour la tempĂȘte se dĂ©chaine et l’homme brise ses chaĂźnes pour s’accomplir. Les tourments sont une force de changement, des Ă©motions nĂ©gatives violentes incitant l’ĂȘtre Ă transformer sa vie. (lisez cette nouvelle pour comprendre tout ce processus)



Fuir son destin c’est fuir cette connaissance intuitive de ce qui est bon pour nous. Fuir cette connaissance du cĆur, qui n’est autre que l’intuition de notre organisme en rĂ©action Ă un vĂ©cu. Les sentiments guident l’Ăąme ; la morositĂ© incite Ă changer ses habitudes tandis que la sĂ©rĂ©nitĂ© indique Ă l’homme que sa situation est bonne.
Accomplir son destin
Suivre son destin revient Ă accepter ce qui est en nous en cessant de le refouler sous l’effet de la peur. En quelque sorte il faut Ă©couter son cĆur, c’est-Ă -dire ses sentiments. Accomplir son destin c’est se rĂ©aliser en tant qu’homme, en Ă©coutant ses capacitĂ©s et les appels de notre Ăąme. Cet accomplissement se fait Ă l’Ă©chelle humaine, et nĂ©cessite donc une lutte violente contre la part de nous qui refuse d’agir. C’est en l’emportant sur cette tentation que l’individu se transcende, et accomplit finalement son destin. (voici un article intĂ©ressant pour comprendre les dĂ©mons qui nous dirigent)



C’est ce destin qui pourchasse Max dans Mad Max fury road. RongĂ© par les remords il ne peut trouver la paix, errant dans des limbes dĂ©sertiques Ă la recherche du meilleur de lui-mĂȘme. Il a beau accĂ©lĂ©rer sur sa moto, la tempĂȘte ne fait que grandir en lui, jusqu’Ă sa bascule… Il prend alors la dĂ©cision de ne plus fuir, mais de plonger au cĆur de ce qui le ronge, au cĆur de la tempĂȘte. Et c’est dans l’Ćil du cyclone qu’il trouvera la clĂ© qui ouvrira en lui les portes du paradis.
Afin d’approfondir ce sujet je vous invite Ă lire cette nouvelle, qui dĂ©crit l’Ă©tat d’esprit de l’homme perdu, et la façon dont il retrouve le chemin :
Devons-nous fuir face au destin qui se dĂ©couvre devant nous ? Certains passages de notre vie sont ce que l’on pourrait appeler des perditions. Nous errons alors dans le monde en cessant la lutte, et plus nous avançons dans cette voie plus une tempĂȘte s’Ă©lĂšve dans notre Ăąme. Une tempĂȘte qui rejette cette vie. Et alors deux chemins se dĂ©couvrent sous nos yeux : une vie qui Ă©touffe au mieux cette tempĂȘte, ou alors une vie qui accepte pleinement cette rage de vivre.
Perdition est une nouvelle philosophique qui saura rĂ©veiller cette tempĂȘte en vous, et alors que ferez-vous Ă cet instant ?
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veronique guerrin macznik
” …Telle est ma quĂȘte,
Suivre lâĂ©toile
Peu mâimportent mes chances
Peu mâimporte le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos…” La QuĂȘte Jacques Brel
La roue de la fortune tourne d’ avant en arriĂšre, d’un cĂŽtĂ© ou de l’autre ; en Ă©volution et aussi en involution ; pourtant en son centre demeure l’InĂ©luctable : ce qui est le plus important et demeure essentiel Ă celui qui vit sa vie ; Le sens donnĂ© Ă ce centre serait alors celui de suivre l’Ă©toile intĂ©rieure quoiqu’il en coĂ»te…
Comme un “moteur”, une impulsion, un “saisissement” des opportunitĂ©s qui se dĂ©voilent peu Ă peu sur le chemin de la “destinĂ©e” et pouvoir se libĂ©rer de toute idĂ©e de fatalitĂ©…
Y a t’il une puissance supĂ©rieure et extĂ©rieure qui a dĂ©cidĂ© pour nous ? Une prĂ©destination ? Avons nous dĂ©cidĂ© nous mĂȘme avant que de venir au monde et que de boire l’eau du LĂ©thĂ© de tout ce qui nous arrivera comme l’Ă©crivait Platon ? Ainsi rien ne pourrait ĂȘtre modifiĂ© !
Les coups du sort et les épreuves sont ils fixés par avance ? Echappent ils à notre contrÎle ? Se penser maßtre de sa vie serait il présomptueux et défiant les Dieux ?
Pourtant, se sentir responsable de chacun de ses actes semble ĂȘtre sage et prudent.
Libre arbitre ou subir ce qui n’est pas choisi ?
j’aime l’idĂ©e des 3 Moires ou Parques ou Fata, elles qui dispensent aux mortels le sort de leurs vies ; leurs “destinĂ©es ” : la premiĂšre, la fileuse qui tisse le fil de la vie, la deuxiĂšme, la rĂ©partitrice qui dĂ©roule ce fil et la troisiĂšme, l’inflexible qui le coupe.
De la naissance jusqu’Ă la mort, nous sommes le tisserand de notre vie mais n’y a t’il pas quelques mystĂšres inconnus qui colorent, entravent, illuminent ou obscurcissent ce tissage jamais vraiment terminĂ© ? N’y a t’il pas quelques impondĂ©rables dont il faudrait tenir compte ?
Le Champ Des Mots
Merci pour ton commentaire. Les moires marquent bien l’inĂ©vitable du destin, on peut parler ici d’un destin perçu sur une Ă©chelle cosmique. De notre point de vue terrestre nous sommes effectivement nos propres tisserands, influencĂ©s par l’immensitĂ© de l’univers et par ses lois… Incapables de lire leur destin dĂ©jĂ imprĂ©gnĂ© dans la matiĂšre.